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Etats-Unis / Afghanistan / Pakistan

Karzaï et Zardari au menu de tous les talk-shows

Article publié le 11/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 08:40 TU

Invité de NBC, le président pakistanais Asif Ali Zardari s’est efforcé de convaincre que son pays faisait le nécessaire pour lutter contre l’emprise des talibans et demandé de l’aide pour résorber la pauvreté. Sur la même chaîne, son homologue afghan Hamid Karzaï s’est dit plus confiant en Zardari qu’en son prédécesseur.

Le président pakistanais, Asif Ali Zardari (d) et le président afghan, Hamid Karzaï (g), à Washington, le 8 mai 2009.(Photo : Reuters)

Le président pakistanais, Asif Ali Zardari (d) et le président afghan, Hamid Karzaï (g), à Washington, le 8 mai 2009.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

 Invité de NBC, le président Zardari s'était efforcé de convaincre un public sceptique que son pays faisait le nécessaire pour lutter contre l'emprise des talibans. « Mais il faut nous aider a-t-il demandé. Nous avons rétabli la démocratie. Si nous pouvons sortir le pays de la pauvreté, les talibans n'auront plus personne à recruter. Nous avons 125 000 soldats pour les combattre. Nous faisons notre part ».

Le chef pakistanais avait souligné que le problème islamiste « ne se limitait pas seulement au Pakistan mais constituait le défi du XXI e siècle pour le monde entier ». Le gouvernement pakistanais ne va pas s'effondrer, at-il aussi affirmé. Sur Fox News, le général David Petraeus pour sa part, s'est dit réconforté par le nouvel effort de l'armée pakistanaise pour repousser les insurgés. Il pense d'autre part que les militaires sont capables de protéger l'arsenal militaire pakistanais.

Hamid Karzaï, lui aussi invité de NBC, a déclaré « avoir plus confiance en Azif Zardari qu'en son prédécesseur Pervez Musharraf ». Le président Obama les avait conviés tous les deux à Washington, la semaine dernière pour tenter de les réconcilier.

Sur ABC, James Jones le conseiller pour la sécurité nationale, n'a toutefois pas accédé à la demande du président Karzaï d'arrêter les frappes aériennes en Afghanistan, déclarant « ce serait nous attacher les mains derrière le dos ».