par RFI
Article publié le 11/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 08:14 TU
Cheikh Tidiane Gadio, ministre sénégalais des Affaires étrangères et médiateur dans la crise mauritanienne.
( Photo : Wikimedia.org )
C'est par l'ex-chef de la junte démissionnaire du pouvoir et de l'armée, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, que le ministre de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio a commencé sa tournée.
Il a ensuite rencontré les membres du FNDD ( Front national pour la défense de la démocratie ) et le RFD ( Rassemblement des forces pour la démocratie ) d' Ahmed Ould Daddah, opposés au putsch mais aussi le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdellahi dans son village de Lemdem.
A chacun, il a présenté son projet, sa feuille de route censée, ouvrir un dialogue national. Une feuille de route qui essayerait de tenir compte des exigences des uns et des autres. Elle compte cinq points dont le report des élections du 6 juin, un gouvernement d'union nationale avec un ministère de l'Intérieur, confié à une personnalité « consensuelle », une amnistie des généraux et un retour du président Sidi au pouvoir .
Sur ce dernier point, il aurait été notamment proposé au président déchu de tenir une place dans le lancement du processus de transition. Dans un communiqué publié samedi 9 mai, le président Sidi se déclare satisfait des efforts du Sénégal pour trouver une issue à la crise politique mauritanienne. Il appelle de son voeu un dialogue nationale franc et constructif .
Au FNDD, on se déclare également prêt à ce dialogue : « Ouvrez le dialogue » disent-ils au médiateur sénégalais, « aprés nous discuterons de vos propositions ».
Cheikh Tidiane Gadio doit désormais rendre compte de ses entretiens à ses supérieurs, le président Wade mais aussi à l'Union africaine qui supervise cette médiation. Le président de la commission de l'UA est attendu d'ici quelques jours à Dakar.
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