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Madagascar

Confusion autour de la candidature de Rajoelina à la présidentielle

par  RFI

Article publié le 13/05/2009 Dernière mise à jour le 13/05/2009 à 11:26 TU

Andry Rajoelina le 16 mars 2009.

Andry Rajoelina le 16 mars 2009.

Le président malgache Andry Rajoelina, qui a pris le pouvoir en mars dans des conditions controversées, aurait annoncé à des diplomates français qu’il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Cette information a été vite démentie par l’entourage du président. Pourtant, les forces politiques se sont accordées sur un principe : celui qui accepte de diriger la transition ne doit pas être candidat au prochain scrutin présidentiel. C’est le cas d’Andry Rajoelina.

Ce n'est pas la première fois que ce genre de cafouillage se produit. Alors, à qui la faute ? D'un côté, il y a une source diplomatique française qui affirme qu' Andry Rajoelina a annoncé aux ambassadeurs en poste à Antananarivo qu'il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle. De l'autre côté, un proche collaborateur du même Andry Rajoelina qui n'est pas identifié, a affirmé à l'agence Reuters que le président de la Haute autorité de transition n'avait jamais évoqué la question de sa candidature pendant cette rencontre. Difficile de savoir qui dit vrai.

Ce mardi 12 mai, aucun membre de l'entourage d’Andry Rajoelina n'était joignable. Au début du mois, à l'issue de la réunion du groupe de contact de l'Union africaine à Addis-Abeba, un des facilitateurs avait déclaré que la Haute autorité de transition était prête à organiser des élections avant la fin de l'année. Le Premier ministre d'Andry Rajoelina avait réagi quelques heures plus tard pour réfuter cette déclaration.

Ce que l'on sait en tous cas, c'est que les différentes forces politiques malgaches qui, toutes, continuent de discuter avec les facilitateurs, sont tombées d'accord sur un principe : celui qui dirige la transition doit accepter de ne pas être candidat au prochain scrutin présidentiel.

Ce principe qui figure dans une charte qui fait pour le moment, l'objet de discussions, devrait à terme servir d'accord politique pour rétablir à Madagascar un pouvoir légal et constitutionnel.