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Guinée-Bissau

Douze candidats pour la présidentielle du 28 juin

par  RFI

Article publié le 14/05/2009 Dernière mise à jour le 15/05/2009 à 18:16 TU

Les deux favoris à l'élection présidentielle du 28 juin prochain : le candidat du PRS, Kumba Yala (g) et le candidat du PAIGC, Malam Bacai Sanha.(Photos : AFP)

Les deux favoris à l'élection présidentielle du 28 juin prochain : le candidat du PRS, Kumba Yala (g) et le candidat du PAIGC, Malam Bacai Sanha.
(Photos : AFP)

Cette élection aura lieu près de quatre mois après l’assassinat du président Joao Bernardo « Nino » Vieira et de son chef d’état-major. Pendant que l'enquête suit son cours, et que six officiers sont toujours en prison, la Cour suprême examine actuellement les candidatures à l'élection présidentielle du 28 juin prochain. Douze d'entre elles, dont celle d'une femme ont déjà été retenues. La campagne électorale doit démarrer lundi prochain.

Sur les vingt postulants, la Cour suprême a, pour l'instant, retenu douze noms. Mais certains candidats ont fait appel et pourraient donc être présents sur la ligne de départ le 28 juin prochain.

On retrouve d'ores et déjà les principales figures de la vie politique. Malam Bacai Sanha sera le candidat du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), le parti au pouvoir, et Kumba Yala représentera le Parti pour la rénovation sociale (PRS), principale formation de l'opposition. Kumba Yala, qui avait d'ailleurs battu Malam Bacai Sanha en 2000, avait été renversé trois ans plus tard par l'armée. Ces deux hommes font figure de grands favoris tant leurs formations respectives dominent la scène politique bissau-guinéenne.

Cependant, il faut noter la présence d'un candidat très respecté, Henrique Rosa qui fut président par intérim au lendemain du coup d'Etat de 2000. Yaya Djallo du PND et Sherifou Baldé joueront les « outsiders ». Une seule femme sera présente dans la compétition, Francisca Vaz Turpin, tandis que l'une des figures de l'opposition, Francisco Fadul a été recalé par la Cour suprême.

Fadul ne mâche ses mots envers le Premier ministre, Carlos Gomes, et le chef d'état major, Zamora Induta, qu'il accuse d'être impliqués dans l'assassinat du président Vieira début mars. La grande inconnue du scrutin concerne l'attitude de l'armée. Depuis ce double assassinat, on la dit tiraillée entre plusieurs factions.