par RFI
Article publié le 17/05/2009 Dernière mise à jour le 18/05/2009 à 11:25 TU
Un militaire sri-lankais observe les restes d'un bateau ayant appartenu aux rebelles tamouls, le 17 mai 2009.
( Photo : Reuters )
Selon l'armée, la fin de la guerre est très proche. Mètre par mètre, les soldats sri-lankais s'emparent du minuscule carré de jungle encore occupé par les rebelles et passent au peigne fin les dernières positions fortifiées des Tigres tamouls.
Même si les séparatistes admettent leur défaite et annoncent avoir cessé le combat, l'armée compte « achever » les derniers Tigres qui continuent de résister.
« Il n'y a pas de cessez-le-feu », a annoncé le porte-parole des forces armées, « nous allons poursuivre jusqu'au bout nos opérations de nettoyage ».
Selon cette source officielle, il n'y a plus de civils dans la zone de guerre : 50 000 personnes, piégées dans le feu croisé de l'armée et de la rébellion, sont sorties de la jungle pour rejoindre des camps de refugiés.
Porte-parole de l'armée sri-lankaise
« Il reste toujours une zone contrôlée par les Tigres tamouls ».
Le sort de Velupillaï Prabhankaran, fondateur des tigres tamouls semble scellé. L’armée a annoncé sa mort, survenue au moment où il tentait de s’enfuir à bord d’une ambulance en compagnie de deux autres combattants. Un responsable de la présidence sri-lankaise a par ailleurs indiqué à l'AFP qu'il avait vraisemblablement été tué lundi.
A lire aussi