par RFI
Article publié le 18/05/2009 Dernière mise à jour le 18/05/2009 à 13:43 TU
Ces raids ont été menés tout au long de la frontière et jusqu'à 40 km à l'intérieur du pays. Des troupes au sol et des moyens aériens ont été mis en oeuvre.
Le ministre de la Défense par intérim, Adoum Younousmi, qui s'exprimait depuis le palais présidentiel, a justifié cette opération au nom du « droit de poursuite » que le Tchad entend exercer, où que ce soit, contre qui que ce soit, et avec tous les moyens militaires nécessaires.
« Nous défendons notre droit à la paix » a-t-il ajouté, précisant que le Tchad continuerait la traque tant que le Soudan continuerait d'accueillir, d'entraîner et d'équiper des mercenaires. Accompagné du chef d'Etat-major des armées, le ministre a aussi expliqué que son pays n'avait besoin d'aucune autorisation pour assurer sa défense et sa sécurité.
Aucun bilan précis sur d'éventuelles pertes en vies humaines n'a été communiqué. Le ministre a seulement précisé qu'il n'y avait eu aucune victime collatérale et que l'armée tchadienne avait capturé plusieurs centaines de prisonniers.
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