par RFI
Article publié le 18/05/2009 Dernière mise à jour le 18/05/2009 à 20:18 TU
Des manifestants réclament la libération d'Aung San Suu Kyi, devant l'ambassade de Birmanie à Tokyo, le 18 mai 2009.
(Photo : Reuters)
Dans le box des accusés, Aung San Suu Kyi porte une tenue traditionnelle birmane vert-bleu sombre. A ses côtés, comparaît également John Yettaw, cet ancien de la guerre du Vietnam et adepte de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la même église que George Bush.
Début mai, cet Américain a nagé jusqu'à son domicile au bord d'un lac et a passé deux jours dans la demeure où elle est maintenue en quasi-isolement depuis 2003. « Elle a eu pitié de cet homme, car il avait des crampes aux jambes après avoir traversé le lac », a expliqué l’un de ses avocats à l'Agence france presse. « C'est la raison pour laquelle elle l'a autorisé à rester ». Le procès a lieu à huis clos. L’opposante a été transférée jeudi 14 mai de sa résidence à un bâtiment spécial à l'intérieur du complexe pénitentiaire au nord de Rangoon. « Elle n'a rien fait de mal » et ce procès peut être « gagné si on s'en tient à la loi », affirme à la sortie Nyan Win, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie. « Encore faut-il que la loi soit respectée ».Porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie
« Aung San Suu Kyi n’est pas responsable de l’intrusion de cet Américain qui a traversé le lac et qui est entré dans sa résidence. Elle n’est pas responsable. Elle répète qu’elle n’a rien fait de mal ! »
A lire aussi