par RFI
Article publié le 22/05/2009 Dernière mise à jour le 22/05/2009 à 10:51 TU
Ahmed ould Daddah (g), le chef de l'opposition démocratique et l'ex-général Mohamed ould Abdel Aziz (d) , président mauritanien.
(Photo : AFP)
Volume sonore maximal jeudi soir dans les rues de Nouakchott. Pour le coup d’envoi de leur campagne électorale, les équipes du candidat Abdel Aziz avaient notamment organisé plusieurs concerts dans des villas cossues du centre ville. Pour sa part, l’ex-général avait lui décidé de se rendre à Kiffa, à plus de six cents kilomètres de la capitale, pour son premier meeting, un meeting maintenu malgré les efforts de la médiation internationale qui travaille depuis plusieurs jours sur un report du scrutin.
Alors que les chances d’un succès s’amenuisent, l’opposition est montée au créneau jeudi soir. Le président du RFD (Rassemblement des forces démocratiques), Ahmed ould Daddah s’est dit déçu par le comportement de son adversaire : « Nous estimons aujourd’hui que le front et le RFD ont fait le maximum de ce qui était raisonnablement faisable pour qu’on aboutisse à une solution consensuelle, acceptable pour tout le monde. Et que, si ce processus de négociations devait aboutir à une impasse - il faut reconnaître qu’aujourd’hui on est dans une impasse – véritablement le responsable, c’est le général Mohamed ould Abdel Aziz et personne d’autre ».
Contrairement à ce qui avait été annoncé, aucune rencontre tripartite n’a été organisée jeudi soir entre les protagonistes de la crise et la délégation internationale. Les médiateurs se sont contentés d’une réunion de synthèse de leurs travaux, ce qui ne semble pas bon signe.
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