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Danemark

Les industriels et le changement climatique

Article publié le 24/05/2009 Dernière mise à jour le 24/05/2009 à 15:24 TU

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et l’ancien vice-président américain Al Gore, sont ensemble à Copenhague pour une conférence sur le rôle des entreprises dans la lutte contre le réchauffement de la planète. Avant le sommet mondial sur le climat qui se tiendra, dans six mois, dans la capitale danoise, leur objectif est de mettre les industriels face à leurs responsabilités, y compris en cette période de crise.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a ouvert ce dimanche à Copenhague une conférence internationale sur le rôle crucial des entreprises dans la lutte contre le réchauffement climatique.( Photo : Reuters )

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a ouvert ce dimanche à Copenhague une conférence internationale sur le rôle crucial des entreprises dans la lutte contre le réchauffement climatique.
( Photo : Reuters )

Avec notre bureau de Bruxelles

Selon les organisateurs, la lutte contre le changement climatique a été trop longtemps monopolisée par les discours de la classe politique et par les mises en garde d’organisations non gouvernementales.

La nouveauté donc à Copenhague, est la volonté d’impliquer enfin ceux qui tiennent entre leurs mains le devenir de la planète, c’est-à-dire les industriels et plus généralement les dirigeants d’entreprises commerciales et de services.

Plus de sept cents de ceux-ci ont répondu à l’invitation du Conseil de Copenhague pour le climat. Et, il est vrai que les orateurs de premier plan ne manquent pas pour les convaincre de leurs responsabilités : le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, l’ancien vice-président américain Al Gore, ou encore les principaux animateurs du GIEC (le groupement international des experts du climat).

L’idée est de hâter l’avènement d’une économie mondiale fondée sur des technologies à basses émissions de carbone et de faire la démonstration que, financièrement, ces solutions-là ne sont pas seulement viables mais aussi prometteuses d’expansion rapide. « Les technologies sont déjà disponibles, il suffit maintenant de les généraliser », dit ainsi le ministre danois de l’environnement.

Seule interrogation, les pays émergents, Chine ou Inde par exemple, sauront-ils eux aussi entendre ce message ?