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Niger

Un référendum pour une nouvelle Constitution

par  RFI

Article publié le 30/05/2009 Dernière mise à jour le 30/05/2009 à 14:40 TU

Mamadou Tandja, président du Niger, à Niamey le 27 mars 2009.(Photo : AFP)

Mamadou Tandja, président du Niger, à Niamey le 27 mars 2009.
(Photo : AFP)

Le président du Niger a dévoilé, vendredi 29 mai, ses intentions dans un discours à la nation très attendu. Malgré l'opposition de la Cour constitutionnelle, des sages de la CEDEAO et les réserves des Etats-Unis, Mamadou Tandja a affirmé sa volonté de changer la Constitution du pays, ce qui lui permettrait de prolonger son mandat qui arrive normalement à expiration le 22 décembre prochain. La population sera consultée par référendum.

«Le Niger va bientôt aller au référendum » à en croire son président Mamadou Tandja. A cette occasion, le Niger adopterait un régime présidentiel, parce que selon Mamadou Tandja, « le régime semi- présidentiel actuel est plein d'embûches ». Malgré l'opposition de la Cour constitutionnelle, le président reste attaché à sa lecture de l'article 49.

Mamadou Tandja, président du Niger

Une nouvelle Constitution présidentielle

« J'ai décidé, sur la base de l'article 49 de la Constitution, de soumettre à votre approbation une nouvelle Constitution répondant à nos réalités. »

30/05/2009 par Raliou Hamed-Assaleh


La nouvelle Constitution comporterait une disposition transitoire pour prolonger le mandat du président de trois ans, « ce serait soit un nouveau mandat, soit une transition, soit un peu des deux » explique le porte-parole du gouvernement nigérien Mohamed Ben Omar.

Mohammed Ben Omar, porte-parole du gouvernement nigérien

Explication du message à la nation du président

« Nous sommes un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, il n'y a pas meilleure formule démocratique que de poser une question au peuple. »

30/05/2009 par Juliette Rengeval

Ce nouveau régime présidentiel sera soutenu par une assemblée qualifiée « de dynamique, rénovée, réformée » par le président Tandja. C'est le troisième axe de son intervention : le chef de l'Etat est revenu sur la dissolution cette semaine de l'Assemblée nationale, « victime de ses clivages » selon lui. Il n'a pas ménagé non plus l'opposition, accusée de « calculs politiciens ».

Mamadou Tandja maintient donc fermement ses projets. Il n'a toutefois donné aucune date pour l'organisation des scrutins à venir.