par RFI
Article publié le 12/06/2009 Dernière mise à jour le 12/06/2009 à 14:31 TU
Ici l’heure reste à la mobilisation générale avec un objectif clair : mettre en forme la lutte « sans merci » contre les islamistes armés annoncée par le président malien peu avant l’assassinat de l’officier de Tombouctou et peu après un autre assassinat, celui d’un touriste britannique.
Dans cette traque anti-al-Qaïda au nord du Mali et dans la bande sahélo-saharienne on définit déjà les rôles. Les populations locales se réunissent actuellement pour délivrer un message d’unité, de paix, mais avec une volonté affichée : aider l’Etat notamment à identifier les groupes de suspects.
L’Etat malien, de son côté, sera plus présent sur le territoire. Renforcement du dispositif militaire donc et multiplication des patrouilles.
Mais pour Bamako, il faut une vaste offensive contre al-Qaïda dans toute la sous-région. D’où la nécessité d’impliquer plusieurs autres pays, via notamment l’Algérie, puissance militaire régionale. On attend aussi ici l’aide de pays tels que la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis.
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