Article publié le 17/06/2009 Dernière mise à jour le 17/06/2009 à 21:56 TU
Le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi (g), et le président américain, Barack Obama (d), ont pris des engagements quant à l'accueil des détenus de Guantanamo le 15 juin 2009.
(Photo : Larry Downing/Reuters)
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Selon les propos du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, les détenus de Guantanamo qui devraient être accueillis en Italie seront libres sauf s'il existe contre eux des procédures pénales engagées dans ce pays.Cette déclaration n'est pas franchement opportune, car sur les trois Tunisiens qui devaient arriver pochainement à Rome, à la suite des accords pris entre le président des Etats-unis, Barack Obama et le chef du gouvernement italien, Sylvio Berlusconi, deux d'entre eux ont été placés sous enquête par le parquet de Milan en 2007.
En effet, Riadh Nasri et Moez Fezzani sont soupçonnés d'avoir favorisé un soutien logistique à une cellule proche du GSPC, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, entre 1997 et 2001. Ces deux Tunisiens auraient financé cette cellule notamment grâce au trafic de stupéfiants, indiquait, mardi 16 juin, le parquet de Milan.
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