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Somalie

Le ministre de la Sécurité intérieure tué

par  RFI

Article publié le 18/06/2009 Dernière mise à jour le 19/06/2009 à 09:47 TU

Le ministre somalien de la Sécurité intérienre Omar Hashi Aden (d) en avril 2009.(Photo : Feisal Omar/Reuters)

Le ministre somalien de la Sécurité intérienre Omar Hashi Aden (d) en avril 2009.
(Photo : Feisal Omar/Reuters)

Le ministre somalien de la Sécurité intérieure, Omar Hashi Aden, est mort jeudi matin dans un attentat suicide à Beledweyne, une ville située à environ 300 km au nord de la capitale Mogadiscio. Il s'agit du plus haut responsable tué depuis l'élection, il y a cinq mois, de l'islamiste modéré Cheikh Sharif Sheikh Ahmed à la tête du pays. Les islamistes shebab ont revendiqué cet attentat.

C'est dans la ville de Beledweyne, à la frontière éthiopienne, que le ministre somalien de la Sécurité a été assassiné.(Carte : RFI)

C'est dans la ville de Beledweyne, à la frontière éthiopienne, que le ministre somalien de la Sécurité a été assassiné.
(Carte : RFI)

Le ministre de la Sécurité intérieure, Omar Hashi Aden, a été tué à l'hôtel Medina, dans le centre de Beledweyne, où il était descendu avec sa délégation. D'après le maire de la ville, présent lui aussi, mais sain et sauf, trois kamikazes sont entrés dans l'hôtel avec une voiture piégée et s'y sont fait exploser.

Apparemment, le ministre et la délégation s'apprêtaient à sortir quand l'explosion se produisit. Il y aurait vingt morts et trente blessés selon les autorités locales. Et parmi les victimes figure un ancien ambassadeur de Somalie à Addis Abeba.

Ancien colonel dans la police somalienne, Omar Hashi Aden était devenu député puis ministre au début des années 2000. Il avait quitté l'Assemblée il y a trois ans pour protester contre l'entrée des troupes éthiopiennes en Somalie.

Il était de retour au gouvernement depuis cinq mois, après l'accession à la présidence de l'islamiste modéré Cheikh Sharif Sheikh Ahmed.

La milice radicale des Shebab a revendiqué l'attentat. Mais le président somalien et son gouvernement voient surtout derrière la marque des djihadistes étrangers que les Shebab ont amenés en Somalie. Selon eux, les Somaliens ne sont pas capables de mener de telles attaques.