Article publié le 22/06/2009 Dernière mise à jour le 23/06/2009 à 10:50 TU
Samedi, le président du Parlement avait, en effet, demandé l'intervention militaire immédiate des pays voisins : du Kenya, de l'Ethiopie, de Djibouti et du Yémen.
L'Ethiopie avait immédiatement répondu qu'elle ne prendrait pas une telle décision sans un mandat clair de la communauté internationale et notamment de l'Union africaine ou de l'Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement).
Incertitude
L'état d'urgence a donc été décrété par le président somalien, ce lundi. Normalement, la procédure prévoit que ce décret soit approuvé par le Parlement. Mais l'incertitude plane sur la possibilité de trouver une date et un lieu pour réunir les représentants du peuple.
Le gouvernement fédéral de transition ne contrôle plus que quelques régions du centre du pays, et seuls certains quartiers stratégiques de Mogadiscio sont toujours protégés par les soldats de la force de paix africaine. L'Amisom, déployée dans le pays depuis mars 2007, ne compte que 4 300 soldats au lieu des 8 000 hommes prévus initialement. Une force sous-dimensionnée incapable de contenir et surtout de répondre aux attaques des islamistes des shebabs.
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