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Madagascar

49e anniversaire de l’indépendance : une fête, deux rassemblements

par  RFI

Article publié le 26/06/2009 Dernière mise à jour le 26/06/2009 à 11:11 TU

Andry Rajoelina, le président de la Haute autorité de la transition malgache (g) acclamé après la cérémonie d'investiture, à Antananarivo, le 21 mars 2009.(Photo : AFP)

Andry Rajoelina, le président de la Haute autorité de la transition malgache (g) acclamé après la cérémonie d'investiture, à Antananarivo, le 21 mars 2009.
(Photo : AFP)

Les cérémonies pour la célébration du quarante-neuvième anniversaire de l’indépendance vont se multiplier dans le pays, organisées par les autorités d’une part, et par l’opposition de l’autre. C’est un signe évident de l’absence de concorde dans la Grande Ile, empêtrée dans une crise politique depuis le début de l’année. Andry Rajoelina, le chef du gouvernement de transition, va présider ce vendredi le traditionnel défilé militaire que bouderont ses opposants et les représentations diplomatiques.

Jeudi 25 juin, la population d’Antananarivo a eu droit à un grand feu d’artifice. Ce vendredi, elle a droit à plusieurs cérémonies : celle organisée par le régime de la transition où défilera, symbole fort, l'armée et celle du mouvement pro-Ravalomanana qui se réunira comme tous les jours, sur le parking d’une société appartenant à l’ancien président.

Les leaders des légalistes promettent des surprises. Mais on ne devrait pas voir Marc Ravalomanana, dont les partisans rêvaient d’un retour à cette date. La journée a été classée à haut risque par les autorités qui ont déployé un plan « Vigie-Mada » pour sécuriser le pays.

La semaine dernière, une bombe a explosé dans un supermarché, faisant quelque peu remonter la tension. Mais les coupables présumés ont été interpellés et les autorités assurent qu’elles maitrisent la sécurité sur le terrain. Ce sont donc les discours des uns et des autres que l’on surveillera avec attention.  

Alors que le processus de sortie de crise semble complètement bloqué, Andry Rajoelina fera-t-il un geste d’apaisement et d’ouverture ? En tant que président de la transition c’est en tout cas lui qui a les cartes en main.