par RFI
Article publié le 28/06/2009 Dernière mise à jour le 28/06/2009 à 02:23 TU
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, donne une conférence de presse au terme du Conseil Otan-Russie, dans l'île grecque de Corfou, le 27 juin 2009.
( Photo : Yiorgos Karahalis/ Reuters )
En mai dernier, une tentative de rétablissement des relations diplomatiques entre l’OTAN et la Russie avait échoué. Moscou dénonçait alors les manœuvres militaires des troupes militaires de l’OTAN en Géorgie, manœuvres qualifiées de « provocation ».
Moscou avait également mal digéré le renvoi de deux diplomates russes à la suite d’une affaire d’espionnage. Mais aujourd’hui, il semble que tout cela relève de l’histoire ancienne. Cette entente, au moins en partie retrouvée, permettrait d’unir les efforts de l’Alliance et de Moscou en matière de lutte contre le terrorisme, et dans les opérations anti-piraterie au large de la Somalie.
L'épineux dossier de la Géorgie
L’actuel secrétaire général de l’OTAN Jaap de Hoop Scheffer, qui s’apprête à quitter ses fonctions, se réjouit de cette nouvelle. « Le conseil OTAN-Russie est maintenant réenclenché, a-t-il déclaré. Nous sommes convenu de ne pas laisser des désaccords mettre tout le train à l’arrêt ». Il s’inquiète en effet des différents fondamentaux qui subsistent : Moscou et les membres de l’Alliance n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur le renouvellement de la mission internationale de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la Coopération en Europe) en Géorgie, ni sur le maintien sur place des vingt observateurs militaires (non-armés) également de l’OSCE et dont le mandat expire le 30 juin.
La Russie s’oppose à une prolongation du mandat des observateurs. Dimanche se tient, toujours à Corfou, une réunion de l’OSCE, consacrée précisément à la mission de l‘organisation en Géorgie. Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie y participe. L’OSCE regroupe plus de cinquante pays d’Europe, du Caucase et d’Asie centrale, plus les Etats-Unis et le Canada.