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OTAN / Géorgie / Russie

Des manoeuvres sur fond de crise avec Moscou

par  RFI

Article publié le 06/05/2009 Dernière mise à jour le 06/05/2009 à 16:08 TU

L'OTAN a lancé, mercredi, des exercices militaires controversés en Géorgie, tandis que les tensions avec Moscou se sont aggravées avec l'expulsion de Russie de deux diplomates canadiens travaillant pour l'Alliance. La France, quant-à elle, ne participe pas à ces manoeuvres. Mais les armées de plusieurs pays non-membres de l'OTAN ont envoyé quelques dizaines de soldats comme l'Azerbaïdjan, la Bosnie, la Moldavie ou les Emirats arabes unis. L'OTAN a rejeté les critiques russes, soulignant notamment que la Russie avait été invitée à envoyer des observateurs, ce qu'elle a refusé de faire.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili lors d'une réunion avec des responsables militaires, le 6 mai 2009, à Tbilissi. C'est près de la capitale géorgienne que l'OTAN a lancé mercredi des exercices militaires, prévus jusqu'au 1er juin.(Photo : AFP)

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili lors d'une réunion avec des responsables militaires, le 6 mai 2009, à Tbilissi. C'est près de la capitale géorgienne que l'OTAN a lancé mercredi des exercices militaires, prévus jusqu'au 1er juin.
(Photo : AFP)

Afin de maintenir le niveau de ses troupes et d'améliorer la coordination avec ses partenaires, l'OTAN mène régulièrement des exercices, aussi bien sur le territoire des Etats membres qu'en dehors des frontières de l'Alliance. « Cooperative Longbow » et « Cooperative Lancer 2009 », qui débutent ce mercredi en Géorgie, sont des exercices de taille modeste.

A peine un peu plus d'un millier de soldats sont engagés, avec un scénario classique : une intervention dans le cadre d'une opération de maintien de la paix, une simulation sur ordinateur à Tbilissi, suivie de manoeuvres sur un terrain d'entraînement.

Ces exercices auraient pu passer inaperçus s'ils ne se déroulaient pas en Géorgie. L'OTAN a beau rappeler que ces manoeuvres étaient prévues de longue date, bien avant le conflit russo-géorgien de l'été dernier, Moscou n'a pas du tout apprécié ce déploiement de soldats de l'OTAN dans ce qu'elle considère toujours comme sa sphère d'influence.

Dans cette ancienne république soviétique, par laquelle transite une partie du pétrole de la mer Caspienne, le Pentagone assure depuis 2002 l'équipement et la formation des soldats de l'armée géorgienne dans la cadre de la lutte anti-terroriste et du partenariat pour la paix, qui permet d'associer à l'OTAN des Etats non-membres de l'Alliance.