par RFI
Article publié le 02/07/2009 Dernière mise à jour le 02/07/2009 à 21:18 TU
Des Comoriens et des familles des victimes du crash de l'A-310 de la compagnie Yemenia faisant une chaîne humaine dans l'aéroport de Marseille afin d'empêcher un vol de la même compagnie de partir, le 2 juillet 2009.
(Photo : AFP)
Une cérémonie interreligieuse a eu lieu ce jeudi en fin de journée à la Grande Mosquée de Paris, un hommage auquel a participé le président français Nicolas Sarkozy.
Le président comorien a dû quitter le sommet de l’Union africaine qui se tient actuellement à Syrte, en Libye. Le secrétaire d'Etat à la coopération Alain Joyandet avait annoncé auparavant, en rentrant des Comores, que le signal sonore repéré par les avions français provenait bien d’une balise de détresse de l'Airbus A-310. La France, les Etats-Unis et Madagascar ont dépêché des navires, des hélicoptères mais aussi des plongeurs avec l'espoir aussi de récupérer les précieuses boîtes noires de l'appareil.
L'ambulance qui transporte l'adolescente française, Bahia Bakari, à sa sortie de l'aéroport, le 2 juillet 2009.
(Photo : Reuters)
Au large des Comores, les recherches continuent pour tenter de retrouver d'autres survivants même si c'est de plus en plus improbable. « Les opérations semblent compliquées, le lieu du crash n’est pas déterminé avec certitude, aucun corps n’est retrouvé », a déclaré, jeudi, le président de l’Union des Comores, Ahmed Abdlallah Sambi, qui s’est rendu sur la plage de Galawa Beach, où se trouve le quartier général des opérations de secours.
Les Comoriens sont encore sous le choc après la catastrophe de mardi. Presque toutes les localités de l'archipel sont touchées par cet accident. Beaucoup étaient rentrés au pays pour les vacances, certains aussi pour « un grand mariage ». C’est donc la fête qui tourne au drame.
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