par RFI
Article publié le 08/07/2009 Dernière mise à jour le 08/07/2009 à 12:15 TU
Cafouillage dans les rangs de l’opposition, les partis membres du FDD (Front pour la défense de la démocratie) n’ont pas réussi à bloquer le fonctionnement de la CENI lors de la plénière de mardi. Bien au contraire, le président de la Commission, Moumouni Hamidou, a pu faire adopter deux décisions, en fait deux arrêtés concernant la distribution des cartes d’électeurs. Des décisions prises sans passer par le vote.
Dans tous les cas, les délégués issus des rangs du FDD avaient du mal à s’imposer. Au nombre de 16, mathématiquement ils étaient battus en cas de vote dans une assemblée de 41 voix.
Le FDD espérait compter sur les voix du MDDR (Mouvement de défense de la démocratie et de la République), l’autre regroupement des partis politiques dirigé par Mahamane Ousmane, le président de la CDS (Convention démocratique et sociale).
Bien qu’opposés au projet de référendum de Mamadou Tandja, les partisans de l’ancien président Ousmane, eux, n’entendent pas quitter la CENI, en tout cas pas pour le moment.
Devant cet échec, le FDD a décidé de passer à son plan B, c'est-à-dire démissionner en bloc, tout simplement. Une déclaration dans ce sens est attendue ce mercredi matin. Un coup d’éclat politique mais sans conséquence sur le fonctionnement de la CENI.