par RFI
Article publié le 11/07/2009 Dernière mise à jour le 11/07/2009 à 04:51 TU
Cette proposition d’Andry Rajoelina sonne comme une fuite en avant. Comme il l’a lui-même reconnu, les négociations patinent et on ne voit pas aujourd’hui comment un accord consensuel pourrait être trouvé entre les différentes mouvances politiques. Mais la communauté internationale met la pression pour un retour à l’ordre constitutionnel, le plus rapidement possible.
Andry Rajoelina a donc suggéré de se passer d’une charte de la transition pour, comme il dit, laisser le peuple décider par le biais d’une élection présidentielle dans moins de six mois.
Aller de l’avant
Le jeune dirigeant de 35 ans a maintes fois prouvé qu’il était un homme pressé. Il a aussi toujours clamé sa bonne foi et son ambition d’aider au développement de Madagascar. Mais à vouloir ainsi aller plus vite que la musique, il risque de bâcler le processus qui en outre n’aurait pas le soutien technique et financier de la communauté internationale.
Andry Rajoelina répète que le pays doit aller de l’avant, mais si le régime de transition impose un calendrier unilatéral sans régler les problèmes socio-politiques de fond, la crise restera latente.
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