par RFI
Article publié le 12/07/2009 Dernière mise à jour le 12/07/2009 à 06:12 TU
L’acceptation de l’offre d’amnistie par Henry Okah constitue un signal fort de la volonté d’une sortie de crise dans le delta du Niger. Cette acceptation induit sa libération immédiate, mais cela passe par une série de mesures juridiques que le ministre de la Justice et l’avocat du leader militant sont en train de finaliser.
Henry Okah devrait rencontrer le président, lundi, en homme libre. Il s’agira de s’accorder sur des points de détail que le chef rebelle tient à discuter avec le président.
Ce dénouement, même s’il ne signifie pas vraiment la fin de la crise du delta, vient renforcer une série de mesures gouvernementales visant à rassurer les combattants et les populations du delta.
Doléances
Il s’agit d’une part, de la nomination de l’ancien directeur général de la Commission de développement du delta du Niger (NDDC), Timi Alaibe, comme conseiller spécial du président sur le delta du Niger. Cet homme a le respect et la confiance des militants qui le considèrent comme une voie directe de transmissions des doléances.
D’autre part, de la nomination de Larry Koinyan pour remplacer Timi Alaibe à la tête de cette même commission de développement. Ce militaire a reçu le soutien de deux groupes de pression locaux qui soulignent sa discipline et sa capacité à transcender les différents ethniques dans la région. Larry Koinyan sera pour ainsi dire le maître d’œuvre du développement promis par le gouvernement et tant attendu par les rebelles et les populations du delta.