Article publié le 13/07/2009 Dernière mise à jour le 13/07/2009 à 15:28 TU
Le président russe, Dmitri Medvedev est à Tskhinvali, en Ossétie du Sud, le 13 juillet 2009.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à Moscou,Thierry Parisot
Le président russe vient de passer beaucoup de temps avec ses homologues occidentaux. Barack Obama à Moscou, puis les dirigeants du G8 en Italie.
Il veut donc montrer que la fréquentation assidue des Américains et des Européens ne l'a pas profondément modifié : seul et contre le monde entier, il continuera à défendre l'indépendance de l'Ossétie du Sud, (qui pour l'ONU reste une république séparatiste de Géorgie).
Des relations très déséquilibrées
L'Ossétie du Sud (moins de 100 000 habitants) et la Russie (plus de 140 millions) vont donc établir des relations bilatérales solides et amicales, c'est ce qu'indique le président russe. En tout cas, des relations très déséquilibrées : déjà, les Ossètes ont confié à la Russie la garde de leur frontières. Ils ont offert des terrains, avec un bail de 99 ans, pour que les Russes installent des bases militaires : 3 700 soldats devraient s'y installer (c'était l'offre initiale), pour des raisons d'ordre économique, il y en aura peut-être un peu moins.
Le président sud-ossète remercie le président Medvedev d'avoir sauvé son petit peuple, l'été dernier, en se battant contre la Géorgie. Juste après la guerre, il avait annoncé que sa république allait intégrer la fédération de Russie.
Le Kremlin avait tout de suite corrigé en disant que l'Ossétie du Sud serait un Etat à part entière, avec le rouble russe pour monnaie, la langue russe pour communiquer et l'armée russe pour se défendre.
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