par RFI
Article publié le 15/07/2009 Dernière mise à jour le 15/07/2009 à 17:58 TU
Les ouvriers chargés de construire les stades du Mondial-2010 ont mis fin, ce mercredi, à leur grève, après avoir obtenu un accord salarial. Les travaux devraient pouvoir reprendre sur les stades en construction pour le Mondial de Foot 2010. Tout était paralysé depuis une semaine, avec 70 000 ouvriers en grève. Ils réclamaient d'être mieux payés. Et les organisateurs, eux, commençaient à s'inquiéter sérieusement, à moins d'un an de la Coupe du Monde. Un accord a donc été conclu, à l'aube, au terme de négociations marathon, mais il reste encore quelques petits problèmes à régler.
Des ouvriers chargés de la construction des stades du Mondial 2010 étaient en grève et manifestaient, à Durban, le 10 juillet 2009.
(Photo : Reuters)
Cela ne plaît pas du tout aux syndicats qui ne menacent pas, pour autant, de prolonger la grève. Ce type de décision ne se prend pas à la légère car en Afrique du Sud les jours de grève ne sont pas rémunérés. Lors du début du conflit, les constructeurs nous ont déclaré que le retard pris à la suite de sept ou huit jours de grève ne serait pas « insurmontable ». La situation deviendrait, en revanche, « préoccupante » si la grève s’installait dans la durée, sur trois ou quatre semaines.
Le chef de file du Comité local organisateur de la Coupe du monde (LOC), Danny Jordaan, a déclaré, ce mercredi, qu’il était « très heureux, car un terrain d’entente a été trouvé ». Mais tout le monde attend en Afrique du Sud que cet accord puisse être officialisé.
Les 64 matches du Mondial, organisé du 11 juin au 11 juillet 2010, doivent se jouer dans dix stades, dont cinq sont en cours de construction, alors que les cinq autres ont été rénovés. 450 000 visiteurs sont attendus en Afrique du Sud pour assister à cet évènement sportif, qui est le plus regardé au monde.