par RFI
Article publié le 16/07/2009 Dernière mise à jour le 16/07/2009 à 05:27 TU
Le suspense a trop duré. Pendant plus d’une semaine, l’ancien parti unique a tenu la nation en haleine. Tout le monde était pressé de savoir qui, des dix candidats en lice, a bénéficié de l’estime des cadres du parti.
Au terme d’interminables réunions de concertation, le parti a finalement porté son choix sur Ali Bongo pour succéder à son papa.
Les chances d’Ali Bongo, âgé de 50 ans, étaient assez grandes. Sa candidature a fait l’unanimité dans la province du Haut Ogooué (sud-est), où Paul Toungui, l’ex-ministre des Finances et gendre du président Bongo, Idriss Ngari, le très influent ancien ministre de la Défense, et les autres barons de la province ont renoncé à briguer le fauteuil présidentiel.
Il reste à savoir la réaction des deux principaux cadres du parti, qui ont été recalés. Le Premier ministre Jean Eyeghé Ndong, premier vice-président du parti, a par exemple indiqué le week-end écoulé qu’un choix non démocratique ne le rendrait pas responsable du désordre qui en résulterait.
L’ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba, lui aussi botté en touche, s’est plutôt montré plus discret.
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