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Thaïlande

Les « chemises jaunes » poursuivies pour terrorisme

Article publié le 16/07/2009 Dernière mise à jour le 16/07/2009 à 15:58 TU

Des manifestants de l'opposition, les « chemises jaunes », occupent le siège du gouvernement, à Bangkok, le 23 novembre 2008.(Photo : AFP)

Des manifestants de l'opposition, les « chemises jaunes », occupent le siège du gouvernement, à Bangkok, le 23 novembre 2008.
(Photo : AFP)

Imbroglio juridico-politique en Thailande où des leader des « chemises jaunes », le mouvement opposé à l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, refusent d'accepter les plaintes pour terrorisme déposées à leur encontre. Ces plaintes se réfèrent à l'occupation des deux aéroports internationaux pendant 8 jours à la fin de l'année dernière. Les accusés estiment la plainte pour terrorisme disproportionnée.

Avec notre correspondant à Bangkok, Arnaud Dubus

C’est la première fois que les leaders des « chemises jaunes » sont attaqués en justice pour leur campagne politique de l’an passé, laquelle avait paralysé les deux aéroports de Bangkok, pendant une semaine. Parmi les sept accusations à leur encontre, celle de « terrorisme international », conséquence du blocage des aéroports, un crime passible de la peine de mort.

Les leaders des « chemises jaunes » considèrent cette accusation injustifiée, notamment parce qu'il n’y a eu aucune victime pendant leur campagne antigouvernementale. Dès lors, ils refusent de suivre les procédures d’interrogatoire qui doivent mener à une éventuelle inculpation. Une manifestation de soutien rassemblant leurs partisans, devant le « club de la police » montre que la question pourrait faire monter de nouveau la tension politique.

Pour « les chemises rouges », les partisans de l’ancien Premier ministre, Thaksin Shinawatra, il serait inacceptable que la procédure juridique contre les leaders des « chemises jaunes » capote. Plusieurs leaders des « chemises rouges » sont en cours de jugement pour l’encerclement du palais du gouvernement en avril dernier. Ces responsables estiment que le système judiciaire leur est systématiquement défavorable. Le moindre soupçon de partialité dans la procédure contre leurs rivaux confirmerait à leurs yeux cette injustice.