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Corée du Nord / ONU

L'ONU alourdit ses sanctions contre Pyongyang

Article publié le 17/07/2009 Dernière mise à jour le 17/07/2009 à 10:30 TU

Des militaires nord-coréens surveillent la frontière avec la Chine au lendemain du deuxième essai nucléaire mené par la Corée du Nord, le 26 mai 2009.( Photo : Reuters )

Des militaires nord-coréens surveillent la frontière avec la Chine au lendemain du deuxième essai nucléaire mené par la Corée du Nord, le 26 mai 2009.
( Photo : Reuters )

L'ONU a sanctionné, jeudi 16 juillet, la Corée du Nord pour son essai nucléaire du 25 mai dernier. La Corée du Nord, toujours dans le collimateur de l’organisation, a vu s'allonger la liste des entités visées par des sanctions de la communauté internationale. Cinq organismes et cinq dirigeants du régime communiste sont concernés.

Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion

L’étau se resserre. Le Conseil de sécurité a rallongé la liste noire des entreprises nord-coréennes liées aux programmes nucléaires et balistiques.

Est notamment visé, le Bureau général de l’énergie atomique de Pyongyang (BGEA) qui est au cœur du programme nucléaire nord-coréen. Ses avoirs, ainsi que ceux de quatre autres entreprises, dont une basée en Iran, devront être gelés.

Cinq personnalités nord-coréennes sont également sanctionnées. Il s’agit de responsables clés, liés au programme nucléaire. Leurs avoirs seront gelés et ils ne pourront plus voyager à l’étranger. La liste des matériaux sous embargo, qui pourraient aider la Corée du Nord à perfectionner ses armes nucléaires, a également été allongée.

Pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France ou le Japon, ces nouvelles sanctions devraient entraver le programme nucléaire nord-coréen. C’est la suite logique de la résolution 1874, adoptée le 12 juin dernier, en réaction au deuxième essai nucléaire nord-coréen, le 25 mai.

Tout cela ne devrait pas mettre fin aux trafics d’armes de la Corée du Nord qui est habituée à la clandestinité et à l’utilisation de sociétés écran. Mais les sanctions adoptées depuis le 12 juin lui compliquent la tâche. Déjà, un navire nord-coréen suspect, qui allait en Birmanie, a dû rebrousser chemin.