par RFI
Article publié le 25/07/2009 Dernière mise à jour le 25/07/2009 à 23:13 TU
Les rebelles séparatistes du Front de libération islamique moro (MILF) en patrouille près du camp de Darapanan, le 13 août 2008.
(Photo : AFP)
Pour le moment Manille annonce une trêve « le doigt sur la gâchette ». En effet, la chasse à l'homme se poursuit contre les membres de la fraction la plus radicale du Front de libération islamique Moro, toujours recherchés pour avoir perpétré les attaques les plus sanglantes de ces derniers mois. Et, pour l'armée, il n'est pas question de céder un pouce de terrain.
Mais le gouvernement philippin a été entendu. Les autorités des rebelles islamistes du Front de libération Moro ont juste besoin d'un peu de temps - quelques jours - pour contacter leurs chefs militaires et en discuter avec eux. En tout cas, ils se félicitent de l'initiative gouvernementale et de l'éclaircie qu'elle apporte dans ce dossier : une ouverture vers de nouvelles négociations.
Au moins 300 morts
Il y a un an, un accord prévoyant une large autonomie du sud de l'archipel au profit de la communauté musulmane était sur le point d'aboutir. Le Sénat philippin l'avait alors rejeté estimant qu'il constituait « un abandon de souveraineté » et, malgré cinq ans de trêves, les hostilités avaient repris dans la grande île de Mindanao, tout au sud de l'archipel. Bilan : au moins 300 morts et des centaines de milliers de déplacés. Le dernier otage de la rébellion, un Italien de la Croix-Rouge internationale, vient tout juste d'être relâché voici une douzaine de jours, après six mois de captivité.
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