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Congo Brazzaville

La Cour constitutionnelle valide les résultats de la présidentielle

par  RFI

Article publié le 26/07/2009 Dernière mise à jour le 26/07/2009 à 07:06 TU

La Cour constitutionnelle vient de confirmer l'élection à la présidence de Denis Sassou Nguesso, ici pendant sa campagne électorale.

La Cour constitutionnelle vient de confirmer l'élection à la présidence de Denis Sassou Nguesso, ici pendant sa campagne électorale.

La Cour constitutionnelle du Congo a porté « un coup à la démocratie » en validant les résultats de la présidentielle du 12 juillet. C'est ce qu'estime le Front uni des partis de l'opposition. Selon les chiffres désormais définitifs, Denis Sassou Nguesso l'emporte avec 78,61 % des suffrages exprimés. Cinq candidats de l'opposition, qui contestent ces chiffres et dénoncent des fraudes, avaient déposé des requêtes en annulation. Elles ont toutes été rejetées.

Bourrage des urnes, vote monnayé ou encore gonflement du fichier électoral, les candidats de l'opposition estimaient sans trop y croire avoir les arguments pour demander l'annulation du scrutin présidentiel. Mais le président de la Cour constitutionnelle, Gérard Bitsindou, a balayé tout espoir : « Considérant que les allégations des requérants, qui procèdent par de successives affirmations non étayées de preuves, manquent de pertinence, dans ces conditions les recours de Messieurs Dzon Mathias, Mierrassa Clément, Tchibinda Kouangou Jean-François et Mizidy Bavouéza Bonaventure sont rejetées ».

C'est « un coup à la démocratie », estime le candidat du Parti social-démocrate congolais. Clément Mierrassa avait basé toute son argumentation sur le manque de maîtrise du corps électoral : « Le 9 juillet, le ministre de l’Administration du territoire a annoncé un corps électoral de 2,2 millions. Le 11 juillet, donc à la veille de l’élection, on annonce un corps électoral de 1,8 million. Et à la proclamation, nous avons un corps électoral de 2 078 810 électeurs. Vous voyez, ma requête était fondée. Et la Cour constitutionnelle n’a fait que prouver qu’elle était à la solde de président Sassou ».

Autre requête rejetée : celle du président du Front des partis de l'opposition, jugée hors délais par la Cour constitutionnelle.