Article publié le 27/07/2009 Dernière mise à jour le 27/07/2009 à 14:33 TU
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le bras de fer entre le président Ahmadinejad et le camp conservateur se poursuit. En effet, après l’annonce du limogeage du ministre du Renseignement, le ministre de la Culture a annoncé sa démission.
Mais il a ajouté que le président pouvait utiliser son nom parmi les membres du cabinet dans les huit jours qui restent du mandat de l’actuel gouvernement, pour éviter d’être obligé de retourner devant le Parlement pour obtenir un nouveau vote de confiance.En effet, selon la Constitution iranienne, le président doit demander au Parlement un nouveau vote de confiance si la moitié des membres du cabinet change. Or, selon le gouvernement, avec le limogeage du ministre du Renseignement, dix ministres sur un total de vingt-et-un ont changé. Il n’y a donc pas besoin d’un nouveau vote de confiance.
Mais ces changements sont le signe de tensions grandissantes au sein du camp conservateur, ce qui ne va pas faciliter la tâche du président qui doit présenter début août son nouveau gouvernement au Parlement.
Les députés conservateurs ont en effet affirmé qu’ils examineront avec plus de précisions les candidats présentés par le président Ahmadinejad pour former son prochain gouvernement.
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« On ne sait pas si, d'ici l'investiture, les députés conservateurs voteront pour Ahmadinejad. Les manifestations continuent en Iran. L'issue dépendra des rapports de force entre les opposants et les tenants du pouvoir. »
27/07/2009