Article publié le 31/07/2009 Dernière mise à jour le 01/08/2009 à 00:14 TU
De nombreuse personnalités ont rendu un dernier hommage le vendredi 31 juillet aux deux gardes civils tués jeudi dans un attentat attribué à l'ETA sur l'île de Majorque.
(Photo: Reuters)
Avec notre correspondant en Espagne, François Musseau
« La majorité des Basques sont des gens bien, les crapules terroristes sont une infime minorité ». La déclaration est de Patxi Lopez, le président de l’exécutif basque, l'une des nombreuses autorités présentes, recueillies, dans la cathédrale de Palma, à Majorque. Une cathédrale où, en toute solennité, ont eu lieu les funérailles de Diego Salva et de Carlos Saenz, les deux jeunes gardes civils assassinés par l'ETA.
Consensus et fermeté
L’atmosphère n’était pas seulement au recueillement, mais aussi au consensus et à la fermeté. Toute la famille royale, le chef du gouvernement Zapatero, le leader de l’opposition de droite Rajoy, tout le monde était présent dans la cathédrale, où les cloches ont retenti pendant de longues minutes pour souligner le deuil collectif.
Tous ont applaudi l’homélie de l’évêque de Majorque qui a appelé à ne pas tomber dans le découragement, face à ce nouveau crime d’ETA. « Les deux gardes civils ont été tués par la cruauté des terroristes dont le totalitarisme est intrinsèquement pervers et jamais justifié ».
Union sacrée à Majorque donc, et aussi dans toute l’Espagne, où on a observé des minutes de silence devant de nombreuses mairies.
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