Article publié le 01/08/2009 Dernière mise à jour le 01/08/2009 à 13:56 TU
L'armée s'est déployée en force. Vendredi, les militaires ont contrôlé les identités, fouillé les véhicules, effectué encore des opérations de ratissage, à la recherche des islamistes radicaux de Boko Haram, ce groupuscule connu aussi sous le nom de « talibans ».
« Nous demandons qu'une commission d'enquête judicière conduite par des juges de la Cour suprême soit mise en place immédiatement. »
Du côté des responsables politiques, le gouverneur de l'Etat de Borno a juré que la situation était revenue à la normale, mais qu'ordre avait été donné aux forces de sécurité de tout faire pour débusquer ce qui reste des « fauteurs de trouble ». Selon un photographe de presse, les habitants de cette grande ville du nord-est du Nigeria sont peu à peu sortis de chez eux, dans la journée et certains magasins ont rouvert mais les banques sont restées fermées.
Restent maintenant les questions sur le bilan réel de ces cinq jours de violences. Il y aurait au moins 600 morts d'après un décompte de l'agence France-Presse. Les circonstances de la mort du leader des islamistes radicaux restent troubles et les organisations de défense des droits de l'homme s'interrogent.
« Dans un Etat de droit on ne peut pas agir comme ça, tuer quelqu'un comme un animal, il faut vraiment faire le procès des mouvements de Mohamed Yusuf et des actes qu'il a fait. »
« Il a été arrêté et détenu par les forces militaires... puis transféré à un poste de police et c'est là qu'il a trouvé la mort... le corps avait plusieurs impacts de balles »
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« La police et l'armée sont présentes sur les routes avec de nombreux barrages, armés de fusils d'assaut les éléments de ces deux forces contrôlent les véhicules. »
01/08/2009
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