Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Iran

Procès des émeutiers de juin

par  RFI

Article publié le 01/08/2009 Dernière mise à jour le 01/08/2009 à 09:09 TU

Le procès d'un groupe d'une centaine d’« émeutiers », arrêtés lors de manifestations qui ont suivi la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le 12 juin dernier, s'est ouvert samedi devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Le procès des émeutiers, arrêtés en juin 2009, s'ouvre aujourd'hui à Téhéran.(Photo: AFP)

Le procès des émeutiers, arrêtés en juin 2009, s'ouvre aujourd'hui à Téhéran.
(Photo: AFP)

Selon un communiqué du parquet de Téhéran, ils sont accusés d’avoir attaqué avec des armes à feu des sites militaires et de s’en être pris aux membres des forces de l’ordre. Ils sont également accusés d’avoir des liens avec des groupes contre-révolutionnaires iraniens basés à l’étranger et d’avoir fourni des informations aux médias « ennemis » c'est-à-dire les médias qui émettent en persan depuis l’étranger comme la chaîne de télévision BBC qui émet depuis plusieurs mois en persan.

Tension avec l’Occident

Le chef de la diplomatie iranienne a accusé les Occidentaux, vendredi 31 juillet, d’avoir provoqué les manifestations qui ont suivi l’élection présidentielle. Il s’en est pris plus particulièrement à la Grande-Bretagne et a accusé les médias occidentaux d’apprendre aux Iraniens comment fabriquer des explosifs et comment manifester contre le pouvoir en place.

Selon l'avocate Shirin Ebadie, prix Nobel de la paix 2003, les prévenus ont été arrêtés et détenus dans des conditions illégales.

L'avocate et prix Nobel de la paix 2003 Shirin Ebadi

« L' arrestation de ces personnes est illégale car contraire au code de procédure pénale... »

01/08/2009

 

Les accusés risquent la peine de mort

Karim Lahidji est président de la Ligue iranienne des droits de l'homme. Il explique que, dès lors que les accusés sont accusés d'être des ennemis de Dieu, ils sont passibles de la peine de mort.

Karim Lahidji, président de la Ligue iranienne de défense des droits de l'homme

« Le mininum c'est la peine de mort... c'est écrit dans le Coran... ces gens-là risquent la peine de mort... et on ne sait pas s'il y aura une instance d'appel... »

01/08/2009 par Toufik Benaichouche