Article publié le 02/08/2009 Dernière mise à jour le 02/08/2009 à 08:30 TU
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Dans cette tribune libre, Leon Panetta déplore les critiques adressées par le Congrès à la CIA pour ses activités durant l’administration Bush. « Cela, dit-il, appartient au passé ». « Dès son arrivée au pouvoir, rappelle-t-il, l’administration Obama a mis fin à certaines pratiques controversées. La CIA n’a plus de prisons secrètes à l’étranger, et n’utilise plus des méthodes d’interrogatoire musclé. En dépit de cela, ajoute le directeur de l’agence de renseignement, mes services continuent de payer pour les erreurs du passé. Cela crée au Congrès un climat de suspicion qui dessert nos intérêts nationaux ».
Leon Panetta souhaite établir avec les parlementaires, un dialogue basé sur la confiance qu’il juge essentiel pour que la CIA puisse accomplir sa triple mission : collecte de renseignements, analyses et opérations clandestines. « Il faut trouver, dit-il, un équilibre entre le rôle de surveillant du Congrès et la responsabilité de la CIA de défendre l’Amérique ». « Nous sommes un pays en guerre dans un monde dangereux, et un bon service de renseignement est vital pour nous tous » écrit Leon Panetta, ajoutant « c’est sur cela que nous devrions nous concentrer ».
A lire