Article publié le 02/08/2009 Dernière mise à jour le 02/08/2009 à 13:25 TU
Une femme et son enfant appartenant à l'une des deux familles expulsées, dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, le 2 août 2009.
(Photo : AFP)
Les deux maisons contestées dans le quartier de Sheikh Jarrah ont été évacuées vers 5h30 du matin. La police israélienne a expulsé, par la force, les 53 Palestiniens qui vivaient dans les deux bâtiments. Quelques échauffourées ont éclaté alors qu'une dizaine d’activistes étrangers et israéliens étaient été arrêtés.
La Cour suprême israélienne avait rejeté la semaine dernière, l’appel des familles palestiniennes contre l’avis d’expulsion, donnant raison à une association de colons juifs qui réclament la propriété du terrain, sur la foi de documents datant de l’empire ottoman, au 19ème siècle.
Les maisons font partie d’un quartier d’une trentaine d’habitations, construit par les Nations unies en 1956, pour les réfugiés palestiniens. Selon l’Autorité palestinienne, cette expulsion montre « l’engagement du gouvernement israélien aux côtés des colons ».
« A chaque fois qu'un cas comme celui-ci se présente, il y a un titre et on a l'impression d'être devant une accumulation de faits, or ce n'est pas le cas sur le terrain. »
Premier à réagir, le consulat britannique s’est dit « consterné » par une décision « incompatible avec le désir de paix ». Sitôt l’évacuation terminée, six familles juives ont immédiatement pris possession des lieux.
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