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Honduras

Zelaya réaffirme son soutien au plan Arias pour résoudre la crise

Article publié le 04/08/2009 Dernière mise à jour le 04/08/2009 à 21:16 TU

Le président déchu du Honduras et son homologue Felipe Calderón se sont rencontrés à Mexico le 4 août 2009.(Photo : REUTERS/Henry Romero)

Le président déchu du Honduras et son homologue Felipe Calderón se sont rencontrés à Mexico le 4 août 2009.
(Photo : REUTERS/Henry Romero)

Ce mardi, le président déchu du Honduras a été reçu par son homologue Felipe Calderón. Le but de cette visite de travail était d’évoquer l’évolution de la situation au Honduras après le coup d’Etat militaire du 28 juin dernier et de parler de la médiation du président costaricain Oscar Arias qui a proposé un accord qu’aucune des parties n’a encore signé.

Avec notre correspondant à Mexico, Patrick John Buffe

Garde d’honneur, tapis rouge, hymnes nationaux… Le Mexique a reçu en grande pompe Manuel Zelaya. Felipe Calderón a ainsi clairement voulu démontrer que malgré sa destitution, le chef d’Etat centraméricain demeure le seul président constitutionnel du Honduras. Le seul que reconnaît le Mexique.

Felipe Calderón a profité de cette rencontre pour condamner une nouvelle fois le coup d’Etat du 28 juin dernier. Une pratique qu’il considère comme inacceptable car, selon ses propres termes, « la force du droit doit l’emporter sur le droit à la force ».

Dans cette perspective, il a confirmé que le Mexique est prêt à accompagner les efforts du médiateur Oscar Arias et à appuyer par tous les moyens en son pouvoir l’accord proposé par le président costaricain.

Alors que le chef d’Etat mexicain exigeait du président de facto Roberto Micheletti qu’il accepte l’accord de San José, Manuel Zelaya, lui, s’est déclaré disposé à signer ce document qui prévoit son rétablissement au pouvoir.

Si cette rencontre n’a pas vraiment apporté de nouveaux éléments à une solution au conflit hondurien, elle aura au moins permis au président déchu de trouver un important soutien à sa cause et de braquer les projecteurs sur la lutte qu’il mène en vain depuis plus d’un mois contre les putschistes qui l’ont renversé.