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Honduras / Mexique

Manuel Zelaya en quête de soutiens internationaux

Article publié le 04/08/2009 Dernière mise à jour le 04/08/2009 à 06:09 TU

Le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya (G) doit rencontrer son homologue mexican, Felipe Calderon (D).(Photos : Reuters / Montage : RFI)

Le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya (G) doit rencontrer son homologue mexican, Felipe Calderon (D).
(Photos : Reuters / Montage : RFI)

En quête d’appuis internationaux pour revenir au pouvoir, le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, qui vit actuellement au Nicaragua, est en visite ce mardi à Mexico. Il y est reçu par le président Felipe Calderon qui soutient tous les efforts internationaux pour trouver une solution négociée à la grave crise politique qui secoue le Honduras depuis le coup d’Etat du 28 juin dernier. Après le Mexique, Manuel Zelaya pourrait se rendre au Brésil et en Equateur.

Avec notre correspondant à Mexico, Patrick John Buffe

Dès son arrivée à l'aéroport de Mexico, Manuel Zelaya a été reçu avec tous les honneurs dus à un chef d'Etat en exercice. C’est une manière pour Felipe Calderon de réaffirmer son soutien total au président constitutionnel du Honduras, et de démontrer qu’il ne reconnaît pas le gouvernement de facto de Roberto Micheletti.

Manuel Zelaya, qui répond à une invitation de Felipe Calderon, attend un appui encore plus marqué de son homologue mexicain et un renforcement de la pression internationale sur le régime en place issu du coup d’Etat militaire. Cependant, le chef d’Etat mexicain devrait surtout insister sur la reprise des négociations et du processus de médiation engagé par le président du Costa Rica, Oscar Arias, dont la proposition d’accord – l’Accord de San José – est examinée par le parlement hondurien depuis déjà plus d’une semaine.

Quant au président de facto Roberto Micheletti, sa position reste ambiguë. Il a déclaré ce lundi qu’il appuyait l’accord de San José, tout en répétant que Manuel Zelaya ne retournerait jamais à la présidence, puisqu’il avait considéré que la médiation costaricaine avait échoué. Dans ces conditions, il est difficile d’entrevoir une quelconque solution à cette crise politique.