par RFI
Article publié le 05/08/2009 Dernière mise à jour le 05/08/2009 à 15:27 TU
Le président de la transition, Andry Rajoelina, salue un membre de la délégation des Nations unies lors de son arrivée à Maputo.
(Photo : AFP)
Du côté de la médiation internationale, on évoque déjà « l’esprit de Maputo ». Le groupe de contact espère que cette première rencontre des chefs servira de déclic pour relancer un processus quelque peu enrhumé depuis la suspension des débats mi-juin.
Maputo devrait permettre de briser la glace en confrontant les chefs de file et ensuite la médiation avisera, préférant aujourd’hui répéter que cette réunion n’est qu’une étape. Mais une étape de poids : à Maputo, tous les sujets qui n’ont pas trouvé d’accord seront sur la table, preuve que ces sujets sont sensibles. La question de la répartition des rôles dans les organes de transition en fait partie, chacun cherchant à se positionner en prévision de la prochaine élection. Une élection qui sera à aussi à l’ordre du jour au Mozambique : quels candidats pour la présidentielle ?
Derrière cette interrogation se cache une autre question qui divise tout autant, celle de l’amnistie. Le groupe de contact attend donc à Maputo des réponses consensuelles dans un contexte exceptionnel. Marc Ravaloamanana et Didier Ratsiraka ne se sont pas vus depuis les négociations de Dakar en juin 2002. C’est encore une fois autour d’une table qu’ils vont se retrouver avec cette fois un troisième homme, celui qui a fait tomber Marc Ravalomanana. Il va falloir faire mettre de côté les rancoeurs disait mardi soir Albert Zafy avant de monter dans l’avion qui l’emmenait à Maputo.
« Pourquoi recycler, en quelque sorte, des anciens présidents qui ne représentent pratiquement plus qu'eux-mêmes...»
A écouter
« De son côté, Albert Zafy assure qu'il fera tout pour que la rencontre aboutisse à la signature de la charte. »
05/08/2009
A lire