par RFI
Article publié le 05/08/2009 Dernière mise à jour le 06/08/2009 à 16:00 TU
Andry Rajoelina (haut à g), Didier Ratsiraka (haut à d), Marc Ravalomanana (bas à g) et Albert Zafy (bas à d).
(Montage : RFI / Photos : AFP)
Avant le début de la cérémonie officielle, un climat de confiance était visible dans l’ensemble des délégations présentes à Maputo. Andry Rajoelina, Albert Zafy et Didier Ratsiraka se sont déclarés « pleins d’espoir ». Tous les trois affirment qu’une solution sera trouvée, d’ici à la fin de cette rencontre qui doit se prolonger jusqu’à samedi prochain. Il n’est pas question d’un « Maputo-2 ». Les participants souhaitent aussi voir la signature d’une « charte », pour l’intérêt du peuple malgache.
Des proches de Marc Ravalomanana ont considéré que l’état d’esprit est « très positif », après six mois de confiance et d’apaisement. Mais il est difficile de savoir si un terrain d’entente avec l’homme fort de la Grande île, Andry Rajoelina, pourra être trouvé.
En arrivant dans la capitale mozambicaine, mardi 4 août, l’actuel leader de la Haute autorité de transition, Andry Rajoelina, a souligné la nécessité d’une attitude consensuelle.
Président de la Haute autorité de transition
« Notre arrivée et notre venue ici, c’est déjà une très très grande concession. Et peu importe les divergences d’idées, on ne doit pas utiliser la force. »
Ancien chef d'Etat malgache
« Evidemment que je vais rentrer au pays. Mais, il faut que cela se passe dans de bonnes conditions. »
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