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Honduras

La crise politique persiste

par  RFI

Article publié le 06/08/2009 Dernière mise à jour le 06/08/2009 à 03:22 TU

La diplomatie semble incapable de résoudre la crise qui secoue le Honduras depuis plus d'un mois. Le gouvernement de facto ne tient pas compte des pressions internationales et refuse toujours de voir revenir à la présidence Manuel Zelaya le chef de l'Etat déposé. Mais Roberto Michelletti doit aussi faire face à la grogne intérieure puisque les partisans de Mel ne faiblissent pas.

Les étudiants manifestent devant l'université nationale de Tegucigalpa pour réclamer le retour du président déchu Manuel Zelaya, le 5 juillet.(Photo : Reuters/Edgard Garrido)

Les étudiants manifestent devant l'université nationale de Tegucigalpa pour réclamer le retour du président déchu Manuel Zelaya, le 5 juillet.
(Photo : Reuters/Edgard Garrido)


La situation reste tendue à Tegucigalpa. Les pro-Zelaya dénoncent la réactivation des escadrons de la mort, les nouvelles autorités ont fermé une station de radio et le couvre feu est toujours en vigueur.

Depuis plus d’un mois les manifestations presque quotidiennes en faveur du président Zelaya se sont soldées par la mort de 4 de ses sympathisants mais elles n'ont pas fait plier Roberto Michelletti, le président de fait.

Le Front de la résistance hondurienne reste mobilisé comme l'explique un de ces dirigeants Juan Barahona : « Aujourd’hui une grande marche débute au Honduras. Les gens partent de tous les points cardinaux du pays pour rallier à pied San Pedro Sula et aussi la capitale... Ce que nous voulons c'est mobiliser le peuple hondurien, mobiliser le plus de gens possible autour d’une forme de résistance pacifique contre le coup d'Etat ».

Les partisans de Manuel Zelaya annoncent également à partir de jeudi une grève illimitée dans deux secteurs clés : la santé et l'éducation.