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Honduras

Mobilisation sociale contre le gouvernement de Micheletti

Article publié le 07/08/2009 Dernière mise à jour le 07/08/2009 à 06:25 TU

Les manifestations contre le gouvernement de facto se sont poursuivies jeudi au Honduras, quarante jours après le coup d’Etat militaire qui a renversé le chef de l’Etat Manuel Zelaya. De son côté, le président déchu poursuit son offensive diplomatique. Après une visite officielle de trois jours au Mexique, il est retourné dans la soirée de jeudi au Nicaragua pour préparer un nouveau voyage qui le conduira à la fin de la semaine au Brésil et en Équateur.

Des partisans du président déchu Manuel Zelaya étaient rassemblés, le 6 août, devant l'ambassade des Etats-Unis à Tegucigalpa pour réclamer le retour de celui qu'ils ont élu.(Photo : Orlando Sierra/AFP)

Des partisans du président déchu Manuel Zelaya étaient rassemblés, le 6 août, devant l'ambassade des Etats-Unis à Tegucigalpa pour réclamer le retour de celui qu'ils ont élu.
(Photo : Orlando Sierra/AFP)


Avec notre correspondant à Mexico,
Patrick John Buffe

Malgré la répression de l’armée et de la police, les Honduriens continuent à se mobiliser. Ce jeudi, les partisans de Manuel Zelaya sont à nouveau descendus dans les rues de la capitale Tegucigalpa pour protester contre le régime putschiste et réclamer le retour au pourvoir du président déchu.

De plus, les pressions sur le gouvernement en place se sont accentuées avec une grève illimitée décrétée par trois centrales syndicales. Une grève à laquelle ont adhéré 8 000 employés de la santé publique, qui s’ajoutent à la majorité des 50 000 professeurs qui ont débrayé au lendemain du coup d’Etat.

Résistance

Par ailleurs, des milliers de Honduriens poursuivent depuis deux jours une marche nationale de résistance populaire. Partis de plusieurs points du pays, ils se dirigent à pied vers les villes de San Pedro Sula et Tegucigalpa où ils se retrouveront mardi prochain pour participer à de grandes manifestations.

Elles devraient coïncider avec l’arrivée d’une mission de l’Organisation des Etats américains qui tentera de convaincre le président de facto Roberto Micheletti de signer l’Accord de San José. Mais celui-ci a déjà réitéré qu’il s’opposait à tout retour au pouvoir de Manuel Zelaya tel que le prévoit le projet d’accord.