Article publié le 07/08/2009 Dernière mise à jour le 07/08/2009 à 06:25 TU
Des partisans du président déchu Manuel Zelaya étaient rassemblés, le 6 août, devant l'ambassade des Etats-Unis à Tegucigalpa pour réclamer le retour de celui qu'ils ont élu.
(Photo : Orlando Sierra/AFP)
Malgré la répression de l’armée et de la police, les Honduriens continuent à se mobiliser. Ce jeudi, les partisans de Manuel Zelaya sont à nouveau descendus dans les rues de la capitale Tegucigalpa pour protester contre le régime putschiste et réclamer le retour au pourvoir du président déchu.
De plus, les pressions sur le gouvernement en place se sont accentuées avec une grève illimitée décrétée par trois centrales syndicales. Une grève à laquelle ont adhéré 8 000 employés de la santé publique, qui s’ajoutent à la majorité des 50 000 professeurs qui ont débrayé au lendemain du coup d’Etat.
Résistance
Par ailleurs, des milliers de Honduriens poursuivent depuis deux jours une marche nationale de résistance populaire. Partis de plusieurs points du pays, ils se dirigent à pied vers les villes de San Pedro Sula et Tegucigalpa où ils se retrouveront mardi prochain pour participer à de grandes manifestations.
Elles devraient coïncider avec l’arrivée d’une mission de l’Organisation des Etats américains qui tentera de convaincre le président de facto Roberto Micheletti de signer l’Accord de San José. Mais celui-ci a déjà réitéré qu’il s’opposait à tout retour au pouvoir de Manuel Zelaya tel que le prévoit le projet d’accord.
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