par RFI
Article publié le 10/08/2009 Dernière mise à jour le 10/08/2009 à 03:16 TU
Le président de facto du Honduras Roberto Micheletti, lors d'un discours adressé aux réservistes de l'armée, à Tegucigalpa, le 8 août.
(Photo : Orlando Sierra/AFP)
La mission de l'OEA au Honduras, prévue pour mardi, n'a aucune chance de réussir, car ses membres n'ont pas été choisis d'une manière impartiale. C'est ce qu'a déclaré dimanche le gouvernement de facto à Tegucigalpa. Il reproche au secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, d'avoir exclu de cette délégation diplomatique des pays qui pourraient avoir une « attitude d'ouverture » à l'égard des nouvelles autorités honduriennes en place.
Roberto Micheletti, promu président après le coup d'Etat qui a chassé Manuel Zelaya, s'est dit cependant prêt à étudier une nouvelle date pour la visite d'une délégation, sous condition que le secrétaire général de l'organisation panaméricaine n'y participe pas.
Objectivité
José Miguel Insulza avait déjà tenté une médiation au Honduras début juillet. Celle-ci prévoit le départ du pouvoir du gouvernement Micheletti, le retour du président Zelaya, l'amnistie politique et l'organisation d'une élection présidentielle anticipée.
Mais le camp Micheletti s'en était violemment pris à l'OEA, lui reprochant son « manque d'objectivité ». Après la mission de José Miguel Insulza, l'organisation avait exclu le Honduras de Roberto Micheletti de ses rangs.
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