par RFI
Article publié le 12/08/2009 Dernière mise à jour le 12/08/2009 à 21:07 TU
Le président Sarkozy a rendu hommage à la médiation du président syrien Bachar-al-Assad pour la libération le 11 août, de la Franco-Iranienne Nazak Afshar. Un « début d’espoir » selon Paris pour Clotilde Reiss, emprisonnée depuis début juillet à Téhéran, sous l'accusation d'espionnage. Mais la diplomatie française continue de s'activer car l'Iran maintient ses accusations contre les deux femmes.
Le chef de l'Etat syrien, Bachar al-Assad, a joué le rôle de médiateur entre Paris et Téhéran.
(Photo : AFP)
Nazak Afshar et Clothilde Reiss avaient comparu ensemble samedi 8 août devant le tribunal de Téhéran pour s'être mêlées aux manifestants qui ont contesté la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Et elles n'en ont pas encore fini avec la justice iranienne, même si Nazak Afshar a pu dormir chez elle dans la nuit du 12 août. Et cela, dans le cadre d'une libération conditionnelle qui l'empêche encore de quitter le pays. Un geste de clémence arraché à Téhéran, grâce à l'entremise du chef de l'Etat syrien, Bachar al-Assad, comme l'a révélé le président Sarkozy. Encore a-t-il fallu verser une caution très importante pour que la franco-iranienne sorte de prison.
Il n'est pas exclu non plus de payer pour Clothilde Reiss. Paris espère obtenir sa libération conditionnelle en offrant qu'elle soit hébergée à l'ambassade de France. Ce mercredi, la justice iranienne a annoncé que le procès de la jeune femme était terminé. « Toute décision pour qu’elle soit libérée sous caution (...) ou qu'elle reste en prison appartient au juge », a affirmé le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi.
« Dans le cas d'une acceptation de la caution et d'une remise en liberté, cette ressortissante française n'a aucunement le droit de quitter le pays jusqu'à ce que soit rendu le verdict », a-t-il précisé.
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11/08/2009 à 21:36 TU