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Iran

Téhéran propose la liberté surveillée à Clotilde Reiss

par  RFI

Article publié le 11/08/2009 Dernière mise à jour le 11/08/2009 à 17:53 TU

Seyed Mehdi Miraboutalebi, ambassadeur d'Iran en France.(Photo : N. Falez/RFI)

Seyed Mehdi Miraboutalebi, ambassadeur d'Iran en France.
(Photo : N. Falez/RFI)

A la mi-journée sur RFI, l’ambassadeur d’Iran en France, Seyed Mehdi Miraboutalebi, a proposé que la jeune Française bénéficie d’une mesure de liberté conditionnelle d’ici la fin de son procès, si elle réside à l’ambassade de France en Iran. « Cette décision relève de la responsabilité intégrale des autorités iraniennes » affirme le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. De son côté, Nazak Afshar, employée de l'ambassade de France à Téhéran, a été libérée. Elle était accusée d'avoir participé aux émeutes post-électorales du mois de juin.  

« Notre ministère a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour que cette demoiselle, jusqu'à la fin de son procès et à condition qu'elle réside à l'ambassade de France à Téhéran, puisse bénéficier d'une liberté conditionnelle » a affirmé le diplomate.

Clotilde Reiss, universitaire de 24 ans, est détenue en Iran depuis le 1er juillet. Elle est accusée d'espionnage pour avoir notamment participé à des manifestations post-électorales dans la ville d'Ispahan, où elle était lectrice de français.

La Française a comparu samedi dernier devant un tribunal de Téhéran, en compagnie de personnes ayant participé aux manifestations consécutives à la  réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.

L'ambassadeur iranien  a également reproché aux autorités françaises d'avoir rendu publique trop rapidement, le 6 juillet, l'arrestation de la jeune femme. Selon lui, une plus grande discrétion aurait pu permettre d'éviter le procès et de trouver un accord entre les deux pays.

Quelques heures plus tard, Paris démentait les accusations du diplomate : « Les autorités iraniennes ont été informées depuis plusieurs semaines que l'ambassade de France à Téhéran était prête à accueillir Clotilde Reiss dès lors que celle-ci bénéficierait d'une mesure de remise en liberté, ce qui n'est toujours pas le cas à ce jour » a déclaré le Quai d'Orsay dans un communiqué.

Romain Nadal, un des porte-paroles du Quai d'Orsay

« Notre souhait est d'accueillir Clotilde Reiss à l'ambassade de France depuis le début. »

11/08/2009 par Bruno Daroux

Le ministère des Affaires étrangères ajoute avoir convoqué le diplomate iranien.


Ecouter l'intégralité de l'entretien :

Seyed Mehdi Miraboutalebi, ambassadeur d’Iran en France

11/08/2009 par Charlotte Idrac