par RFI
Article publié le 12/08/2009 Dernière mise à jour le 12/08/2009 à 13:27 TU
Les autorités ont rétabli le couvre-feu dans la capitale après de violentes manifestations du 11 août à Tegucigalpa où les partisans du président déchu, Manuel Zelaya, ont manifesté en masse, réclamant son retour au pouvoir. Depuis le coup d'Etat du 28 juin dernier, Manuel Zelaya est en exil. Mais ses partisans, réunis autour du Front national de résistance contre le coup d’Etat, ne s’avouent pas vaincus.
Les partisans du président hondurien déchu, Manuel Zelaya, manifestant dans les rues de Tegucigalpa, le 11 août 2009.
(Photo : Reuters)
En marge du défilé, un restaurant et un autobus ont été incendiés. Le gouvernement de facto a donc rétabli le couvre-feu nocturne dans la capitale. Il accuse les protestataires de vandalisme. Manuel Zelaya, toujours en exil, sera reçu ce mercredi au Brésil où le président Lula a bien l'intention de l'accueillir avec tous les honneurs dus à un chef d'Etat en exercice. Un geste de soutien évident.
Le Brésil, comme le reste de la communauté internationale, réclame le retour au pouvoir du président déchu. La crise est toujours dans l'impasse. Et ce qui n'arrange rien, le médiateur est malade. Le président du Costa Rica, Oscar Arias, a en effet été contaminé par la grippe A (H1N1). Il est à l'isolement.
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