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Guinée

Dadis Camara n’exclut pas d’être candidat

par  RFI

Article publié le 20/08/2009 Dernière mise à jour le 20/08/2009 à 14:24 TU

Le capitaine guinéen, Moussa Dadis Camara, leader des putschistes, dans les rues de Conakry, le 24 décembre 2008.(Photo : AFP)

Le capitaine guinéen, Moussa Dadis Camara, leader des putschistes, dans les rues de Conakry, le 24 décembre 2008.
(Photo : AFP)

«Ira, ou n’ira pas ?» c'est la question que tout le monde se pose à Conakry. Le capitaine Moussa Dadis Camara sera-t-il candidat à la présidentielle du 31 janvier prochain ? Juste après avoir pris le pouvoir, fin 2008, le chef de la junte guinéenne avait dit qu'il ne se présenterait pas. Mais dans une déclaration, mercredi soir à Conakry, il n’a pas exclu visiblement la possibilité d’être candidat, en fonction de «l’esprit du peuple».    

Moussa Dadis Camara joue avec les nerfs de ceux qui lui demandent de ne pas se présenter à l'élection présidentielle. Au moment de sa prise du pouvoir, en décembre 2008, au lendemain de la mort du président Lansana Conté, le capitaine Moussa Dadis Camara avait dit qu'il retournerait dans sa caserne et qu'il ne briguerait pas la magistrature suprême en 2009. Mais le numéro 1 des putschistes a fait durer le suspens depuis plusieurs semaines.

Le scrutin est maintenant fixé au 31 janvier 2010. Mercredi soir à Conakry, le chef de la junte n'a visiblement pas exclu d'être candidat, peu importe la date. «Ce n’est pas de ma faute si les élections n’ont pas lieu en 2009 où je ne suis pas candidat, mais en 2010... c’est entre les mains de Dieu», a-t-il notamment déclaré, en ajoutant : «Je sais que ce pouvoir vous allez me le donner un jour parce que je suis sincère avec vous. Il suffit que je vous le demande avec respect et sagesse».     

Capitaine Moussa Dadis Camara

Chef de la junte militaire

20/08/2009 par Moktar Bah

  

La junte militaire a accepté, lundi dernier, la tenue d'une élection présidentielle le 31 janvier 2010 et des élections législatives le 26 mars suivant. Ce calendrier a été établi et proposé par le comité ad hoc, mis en place par les «forces vives» (partis, syndicats, société civile) et les autorités militaires.