par RFI (avec AFP et Reuters)
Article publié le 22/08/2009 Dernière mise à jour le 23/08/2009 à 03:48 TU
Des manifestations ont éclaté à Niamey pour protester contre la nouvelle Constitution, le 22 août 2009.
(Photo : Boureima Hama / AFP)
Selon les partis d'opposition, joints par RFI, des rassemblements de cent à quatre cents personnes ont eu lieu dans différentes parties de la capitale. Devant les sièges des formations politiques, comme l'ANDP, mais aussi sur les grandes artères.
Mais à chaque tentative, les militants ont été dispersés par la police de façon violente. « Nous sommes en train de chercher à regrouper les gens pour pouvoir faire la manifestation, expliquait ce samedi après-midi Mahamane Hamissou, le président du Front pour la République et la démocratie. Mais dès qu’elles voient un regroupement de 20 à 40 personnes, elles [les forces de l’ordre, ndlr] les dispersent. Nous avons beaucoup de camarades blessés, nous avons beaucoup de gens arrêtés, ils utilisent des gaz lacrymogènes, des matraques. Certaines personnes sont blessées. »
Selon l'opposition une dizaine de personnes auraient été arrêtées dans Niamey, neuf à Taouha, une ville située au nord-ouest de la capitale, et six à Tilaberi dans le sud-ouest du pays. Joint par RFI en début de soirée, le gouvernement n'a pas été en mesure de confirmer ces arrestations.
Pour le vice-président du PNDS, Mohamed Bazoum, le régime est dans une logique de « restauration dictatoriale».
« Le but de la manifestation était de dénoncer la promulgation du décret consacrant une nouvelle constitution... et protester contre l'interdiction qui nous est faite... de jouir de notre droit à l'expression libre et aux manifesations publiques... »
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