Article publié le 27/08/2009 Dernière mise à jour le 27/08/2009 à 13:10 TU
Si le régime nord-coréen n'a certainement pas l'intention d'attaquer la Russie, Moscou semble s'inquiéter d'une erreur de trajectoire lors d'un tir d'expérimentation. Les fusées nord-coréennes à longue portée ne sont pas des modèles de fiabilité. En déployant une division complète de ses toutes dernières batteries anti-aériennes aussi loin de Moscou, la Russie cherche certainement à affirmer sa puissance.
Alors que Moscou s'oppose toujours au bouclier antimissile américain en Europe, le chef de l'armée de l'air russe dévoilait, le 11 août dernier, un projet comparable destiné à mettre la Russie à l'abri d'une attaque venue de l'espace d'ici une vingtaine d'années. De son côté, la Chine, qui en 2007 avait procédé à un tir expérimental contre l'un de ses vieux satellites, a mis en garde les grandes puissances contre une course aux armements qui pourrait remettre en cause la sécurité globale.
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