Gabon / Présidentielle

Un scrutin sous haute surveillance

par  RFI

Article publié le 27/08/2009 Dernière mise à jour le 27/08/2009 à 12:14 TU

Les Gabonais votent dimanche prochain afin de choisir leur président parmi 23 candidats. Plusieurs missions d'observation sont arrivées au Gabon. La communauté économique des Etats d'Afrique centrale, par exemple, a envoyé une équipe d'une quinzaine de personnes sur place. De nombreux candidats d'opposition craignent des fraudes massives. Les autorités gabonaises, elles, semblent craindre des débordements. Elles ont pris des mesures très strictes pour le jour du scrutin.

En plus de la carte d'électeur, le citoyen doit obligatoirement disposer d'une pièce d'identité valide pour voter.
(Photo : AFP)

 
Les mesures gouvernementales sont fermes : dimanche prochain un dispositif de sécurité sera mis en place autour des 3 000 bureaux de vote. Après avoir accompli leur devoir civique, les électeurs sont invités à rentrer à la maison, afin d’éviter les attroupements tendant à troubler l’ordre public. Les journalistes sont également concernés, ils sont seulement autorisés à pénétrer dans les bureaux de vote au moment où les personnalités viennent voter.

Bonne nouvelle pour les Gabonais ne disposant pas d’une carte nationale d’identité : le gouvernement a annoncé la reprise des opérations d’établissement de cette pièce. En plus de la carte d’électeur, le citoyen doit obligatoirement disposer d’une pièce d’identité valide pour voter.

Quelque 813 000 Gabonais seront appelés aux urnes dimanche prochain pour élire leur futur président. 23 candidats sont en lice, il n’y a pas de « super-favori », comme pendant les années Bongo-Ondimba.