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France / Allemagne

La moralisation du capitalisme financier au cœur de la visite de Nicolas Sarkozy à Berlin

Article publié le 31/08/2009 Dernière mise à jour le 31/08/2009 à 09:38 TU

Nicolas Sarkozy est en visite ce lundi soir à Berlin. Il va préparer avec la chancelière allemande, Angela Merkel, le prochain G20 de Pittsburgh, aux Etats-Unis, les 24 et 25 septembre prochains. Une semaine après avoir imposé aux banques françaises une limitation des bonus versés aux traders, le président Sarkozy entend défendre aux côtés de la chancelière la nécessité de limiter les bonus au niveau international.

Avec notre envoyée spéciale à Berlin, Véronique Rigolet

 le Président français Nicolas Sarkozy (G) et la chancelière allemande Angela Merkel (D). ( Photo : Hannibal Hanschke/ Reuters)

le Président français Nicolas Sarkozy (G) et la chancelière allemande Angela Merkel (D).
( Photo : Hannibal Hanschke/ Reuters)

Le couple franco-allemand « fer de lance » de la moralisation du capitalisme financier international, tel est le credo de Nicolas Sarkozy qui vient à nouveau à Berlin chercher le soutien de la chancelière pour imposer davantage de régulation à des partenaires notamment anglo-saxons pour le moins réticents.

Le couple a déjà fait ses preuves. Au printemps dernier, ce sont les efforts conjugués de la France et de l'Allemagne qui ont permis d'arracher au G20 de Londres la publication d'une liste sur les paradis fiscaux et la fin du secret bancaire. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy entend bien renouveler ce forcing pour imposer au prochain sommet du G20, fin septembre à Pittsburgh, la limitation des bonus bancaires au niveau international.

C’est loin d‘être gagné, mais le président français sait d'ores et déjà pouvoir compter sur l'aide des Allemands face aux Britanniques et aux Américains. Angela Merkel soutient fermement l'initiative française, déplorant même à haute voix que « dans certaines banques tout recommence presque comme avant », comme si les leçons de la crise avait déjà été oubliées.

Ce soir à Berlin les deux dirigeants devraient publier une déclaration commune pour exiger « un accord international sur les bonus » à Pittsburgh.