Article publié le 05/09/2009 Dernière mise à jour le 06/09/2009 à 01:53 TU
Les participants de la réunion préparatoire au G20, le 5 septembre 2009.
(Photo: Geoff Caddick / Reuters)
Au coeur de cette réunion préparatoire au G20 - qui se tiendra à Pittsburgh, aux Etats-Unis, les 24 et 25 septembre 2009 - les ministres des Finances ont planché sur la nécessité de poursuivre les plans de relance, de renforcer les régulations financières, et de surveiller de plus près les paradis fiscaux.
Cette rencontre a fait avancer les négociations mais, comme l’a reconnu la ministre française de l’Economie, Christine Lagarde, « ce n’est pas la fin de l’histoire ! ». Présentée comme la pomme de discorde de ce sommet, la question des bonus s'est finalement soldée par un compromis.
Ancien directeur des opérations financières à la Commission européenne
« Il faut éviter de croire que parce qu'on s'est mis d'accord sur ce petit chantier, aussi emblématique soit-il, on a fait un pas majeur. On n'a rien fait pour éviter de manière importante la répétition d'une crise. »
D’ici la réunion de Pittsburgh, le Conseil de stabilité financière devra « explorer les approches possibles pour limiter le montant des rémunérations variables », selon un communiqué diffusé au terme de la réunion. La question des bonus a donc été clairement renvoyée au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de Pittsburgh.
Les maîtres mots de ce sommet étaient « transparence », « continuité » et « réglementation ». Les participants ont entendu l’appel du Premier ministre britannique Gordon Brown sur la nécessité de poursuivre les plans de relance. Ils entendent poursuivre la réforme des institutions financières, notamment celle du Fonds monétaire international.
Ancien trader et professeur à l'université Paris Dauphine
« Si on tape aujourd'hui aussi fort sur les traders, c'est parce qu'ils symbolisent au mieux les excès de cette finance folle. »
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